Malgré un début d'été chaud, et très ensoleillé, j'ai peur de la pluie, et surtout des averses orageuses pour poursuivre la construction.

Ces derniers jours, travaux à grande vitesse (TGV) pour se mettre "à couvert" dans la roulotte.

Tout d'abord j'ai fini de fixer les lattes sur les côtés, qui d'une part maintiennent bien le pare-pluie (la membrane noire) et d'autre part serviront de support au bardage.

La silhouette de la roulotte est un peu massive, il y a la bâche qui descend sur les côtés (c'est provisoire) et les fenêtres des côtés sont actuellement obturées.

Le premier travail a été de fermer l’extrémité, en laissant la fenêtre qui éclairera l'alcôve. Sur la photo ci-contre vous voyez la roulotte côté tracteur.

De même j'ai fixé les montants verticaux du côté arrière (ouverture) positionnés en ménageant l'ouverture de la porte-fenêtre.

Du côté entrée de la roulotte, le cadre (bois plus foncé) est en place, avec les poteaux. Le remplissage en CTBH devrait être monté très rapidement.

La formule du balcon va être revue, car il est imprudent de prévoir un balcon "imperméable" avec un auvent aussi haut. Deux hypothèses :

• rester en bois et construire un caillebotis qui sera pris sous les poutres en longueur du châssis, et renforcé par des mains-courantes en fer (à faire fabriquer par un ferronnier, j'en suis bien incapable). Restera à prévoir un escalier.
• ou faire fabriquer un caillebotis en fer, avec l'escalier et les mains-courantes.

Mais le gros chantier de ces derniers jours a été le toit.

Le toit est constitué de compartiment entre deux cintres pris dans un bois de 10 cm de large, qui empilés donne la forme d'un toit arrondi sur les côtés.

Tout d'abord j'ai tendu un freine-vapeur. Ensuite il fallut fixer par en-dessous les lames de lambris (photo-ci-dessus, lambris pré-peints blanc à gauche).

Pour que ce soit étanche, j'ai collé avec un ruban adhésif spécial les laies de pare-vapeur (c'est un genre de papier kraft renforcé avec une armatures de fibres plastique).

Vous apercevez l'emplacement d'une fenêtre, qui est encore aveuglée (pare-pluie noir externe).

J'ai laissé la fenêtre au-dessus de la future alcôve ouverte pour la lumière, et pour pouvoir un peu respirer...

Le lendemain, débâchage et pose par le dessus de la mousse de bois. Un produit très agréable à travailler, deux épaisseurs de 100 mm pour que ce soit plus facile à manipuler, et surtout que les inévitables raccordements soient en quinconces entre les deux couches.

Pour découper la laine de bois;.. j'ai ressorti le vieux couteau électrique SEB - cadeau de mariage - qui n'a jamais beaucoup servi en cuisine. Au bout de 35 ans il a parfaitement rempli son office inattendu; Si j'ai bonne mémoire il avait déjà été mis à contribution pour découper de la mousse (genre galette pour faire des coussins).

Bêtement, sous un soleil ardent - j'ai oublié de prendre des photos...

Ensuite pose du pare-pluie (avec un sérieux recouvrement) agrafage léger puis pose de lattes sur le dessus des cintres. En effet pour éviter que la pluie qui pourrait franchir le revêtement du toit (nous hésitons, Zinc, ou tôle mise en forme, ou toile goudronnée), un espace (14 mm) sera ainsi ménagé entre la toile et les lattes longitudinales.

Comme la couverture définitive n'est pas encore choisis, ce soir après les lattes au-dessus des cintres, remise en place de la bâche.

Ce week-end un gros boulot abattu, et si poser le lambris intérieur les bras en l'air est assez fatiguant, mais avec un plafond à 2.10 m c'est faisable ; aller sur le toit, sur lequel on ne peut pas monter, pour installer les blocs d'isolant puis la toile est assez périlleux pour moi... il faut déplacer l'échelle sans cesse...

Ce serait à faire souvent, un échafaudage autour de la roulotte (au moins des deux grands côtés) apporterai un gain de confort... c'est certain !

J'ai probablement grimpé l'échelle au moins 60 fois !

Ce soir, pare-pluie sur l'avant, il va y avoir des orages mercredi... et si possible remplissage de chaque côté de la porte-fenêtre.

Pour un menuisier ou un charpentier, monter des fenêtres dans une ossature bois c'est simple. Pour un bricoleur comme moi, plutôt habitué à poser un placard ou accrocher des tringles à rideaux, c'est nettement plus complexe.

Jean-Luc, le menuisier expert, a fourni un croquis :

On voit bien comment assembler l'appui, mais on a un beau dessin (DAO) qui décrit parfaitement la coupe de la paroi de la roulotte.

De gauche à droite (extérieur vers intérieur)

• Le bardage en pin douglas : 1.8 cm
• Le vide d'air, appuyé sur des lattes de 2 * 3.5 cm
• Le pare-pluie (n'est pas indiqué)
• Le panneau de CTBH de 0.12 cm
• L'isolant (ouate de cellulose), avec des poteaux de 12 cm (la structure que l'on voit sur les photos). C'est dans cet espace que passeront les câbles électriques.
• le lambris intérieur prévu à 0.12. cm

Sous l'appui, une bavette en zinc viendra recouvrir les deux bois (12 + 7.5 = 19.5= afin que l'eau s'écoule.

Autre astuce, toujours laisser 5 mm de plus pour pouvoir introduire la fenêtre sans forcer, et surtout la fixer dans le sens fenêtre - paroi pour pouvoir la démonter éventuellement.

La roulotte aura quatre fenêtres de 60 cm de large, 75 cm de haut. Une porte-fenêtre pour entrer de 120 par 205, et un fenestron côté alcôve de 105 par 45.

Hier soir j'ai également préparé les bois qui ferment la roulotte côté alcôve, supportant la fenêtre et portant les plaque de CTBH.

Et j'avais auparavant achevé les retours inclinés à 45° dans la partie basse.

Le chantier se poursuit donc !

Deux soirées à travailler seul par séances de 2 heures. Le chantier avance lentement...

Remise en état de la scie circulaire - le menuisier avait de bons outils, une scie plongeante avec des règles (une longue, une plus courte) permettant de couper rapidement et très précisément les plaques. Pour ma part j'ai ressorti la vieille circulaire, acheté une nouvelle lame à pastilles de carbure (40 dents). Achat d'une règle en alu de 2.5 m et de serre-joints "modernes".

J'espère ainsi pouvoir découper sans trop d'erreur les petits retours sous la caisse. Ils font exactement 33 cm, et donc dans une plaque on ne peut en faire deux, il va falloir assembler. Heureusement je vais récupérer les chutes des plaques utilisées pour le haut de la caisse, mais il faudra être juste dans les assemblages.

Ensuite lattage, 2 cm * 3.5 cm.

Hier soir vissage des lattes des côtés verticaux, des vis de 4 * 60 (il n'y a pas plus long chez Brico-Dépôt... La latte fait 2 cm, la plaque de CTBH 1.2 cm, donc implantation de 3 cm dans la structure.

Ce soir, je voudrai mettre en place les montants (verticaux - horizontaux) côté alcôve. Pour ensuite pouvoir fermer. Mais des orages sont attendus... S'il pleut je vais commencer à percer la structure pour passer les câbles électriques.

 Les photos sont dans l'ordre du montage de ce week-end.

Mesure, traçage, découpes.

Quelques vis pour stabiliser la plate-forme.

Et positionnement du premier cadre, préfabriqué auparavant (coupe des bois en atelier, montage dans le garage).

Thomas n'hésite jamais à renseigner les admiratrices...

Les premiers panneaux de CTBH pour raidir la roulotte et qui serviront de "peau extérieure" pour l'isolant (ouate de cellulose).

Le pare-pluie masque l'emplacement des fenêtres.

Une galerie de photos prises le week-end du 18 et 19 juin 2011 au fur et à mesure du montage.

Une bonne demie-journée pour le montage des 8 cadres, et le toit de la roulotte. Il faut maintenant la recouvrir avec nos panneaux de bois (CTBH), aggloméré 9 mm traité contre l'humidité.

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Les différents cadres sont en cours de montage.

Pour assurer (provisoirement) la solidité, le plateau et les cadres sont vissés par en-dessous. (Agglo. de 22 mm dans les cadres - 2 vis de 6 * 60).

Ensuite il faudra faire un chambrage pour boulonner le sandwiche suivant : bas du cadre (12 cm chambré à 6 cm) - le plancher (agglo. de 22 mm) dans les longerons en chêne de la remorque.

Quelques photos du montage (j'espère que l'affichage n'est pas trop lent...)

Les huits cadres sont montés, pour rigidifier le tout avant la pause du soir, il faut installer la panne de faitage, et les deux sablières (on peut être précis avec un charpentier expert...).

On voit bien le cadre n° 7 haubanné par deux étais. Et le cadre n° 8 avec le bois en bout pour l'épaisseur de 12 cm (juste à droite).

La géométrie de l'ensemble est parfaite, les impressions de distorsions viennent de la perspective... rassurez-vous.

Pour que ce soit plus facile, les pannes ont été pré-percées au sol. C'est ainsi très précis, et bien moins ardu à visser une fois perchés en haut... avec un chassis calé, nous sommes perchés à un peu plus de 3 m du sol... prévoir aussi échelle double et escabeaux adaptés.

Les cadres sont prêts, le châssis préparé, les fournitures rassemblées. En un week-end, et à trois, montage de la structure et habillage des deux grands côtés.

Nous commençon à bien voir cette roulotte.

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