• Doublage intérieur

    Mon but était avant tout de rendre étanche la roulotte pour ensuite aménager l'intérieur.

    Je vous rappelle que l'habillage intérieur est composé de lames de lambris (pin local) qui sont fixées sur les membrures. Evidemment un pare-vapeur est incorporé sous les lambris. Le vide entre le lambris et les panneaux de bois aggloméré doit recevoir l'isolant, de la ouate de cellulose soufflée. Je profite également de ce vide pour passer les câbles électriques. j'ai choisis le fil électrique adapté qui n'a pas besoin de gaine.

    Le doublage des parois

    Doublage intérieur

    Voici le résultat en cours de pose.

    Pour agrapher les lambris, j'utilise un pistolet pneumatique, et des agrafes métalliques. Je mets en principe les agrafes dans la partie femelle des lambris (la rainure ?). Evidemment il faut décaler les jonctions de deux rangs consécutifs. Comme c'est un assemblage languette - rainure, je pose avec éventuellement le joint entre deux membrures.

    J'ai choisi de commencer par les deux grands côtés, pour ensuite poser des tasseaux (vissés) sur le lambris qui arrive dans l'angle et ensuite poser les doublages des cloisons en bout.

    Doublage intérieur des parois latérales

    Le pistolet pneumatique est au milieu, il a déjà été très utile pour le caillebotis du toit (sous le zinc). Malheureusement lors de la phase "insufflation de la ouate", je vais constater que la pression de mon équipement arrive à faire sauter certaines agrafes... (voir ci-desous). La pose du papier freine-vapeur est un peu délicate, forcément, il se sauve quand vous tenez le lambris... et le but est d'éviter de le percer, il est même recommandé de le fixer avec un ruban adhésif de qualité (et vendu très cher par le marchand de matérieux écolo -- ah ben si c'est écolo c'est normal que ce soit plus cher ?!).

    Mais en même temps il faut tirer les câbles électriques, et poser les boîte de jonction. J'ai pris des boîtes prévues pour cloisons creuses, et ai acquis un outil spécial pour forer les emplacements (dia. 67 mm je crois).

    Insuffler la ouate

    Donc, le but (du jeu) est de faire rentrer la ouate dans l'espace, et à cette occasion d'une part qu'elle soit démêlée, et répartie également...

    L'objectif est simple, la façon de faire tout un art.

    Les outils :

    Les gens malins n'achètent la ouate que chez un marchand qui peut prêter (ou louer pour une somme modique) la machine à insuffler. Mais comme j'avais acquis (et fait livrer) en même temps le plancher en châtaigner, la laine de bois, la ouate de cellulose et les petites fournitures (freine-vapeur, rouleau d'adhésif, etc.) je ne suis pas de ces malins.

    Méthode 1

    J'ai trouvé sur un site allemand de bricoleur la solution de l'aspirateur à feuilles (mortes ?) pour d'une part malaxer la ouate, et d'autre part la souffler. Et hop, aspirateur acheté à l'automne, la sortie vers le sac est remplacée par un tube de VMC, deux bouts de fils de fer... et on teste.

    Doublage intérieurPour la partie aspiration - soufflage, parfait.

    Mais pour la partie insufflation, c'est bien moins simple. Le flux d'air est tel que vous remplissez le caisson, mais que ça ressort aussi vite. Impossible de rendre étanche le haut par où la ouate est (normalement) injectée... Une histoire de visage pâle... tout le monde est couvert de ouate finement répandue...

     

    Méthode 2

    Donc tentative de fermer (autant que possible) le caisson, donc monter le lambris presque jusqu'en haut, pour faire rentrer le flux. La ouate se dépose, l'air ressort - c'est assez poreux, entre les petites fuites entre caissons, le pare-vapeur qui est perméable, et l'assemblage des lambris.

    J'ai donc fabriqué un couvercle en OSB, qui est vissé fortement en place, et comporte un trou de dia. 9 cm avec un système de joint pour laisser passer le tuyau. Résultat nettement plus encourageant, il y a du ménage à faire ensuite, mais c'est rien à côté de la solution 1.

    Doublage intérieur

    L'aspirateur semble doté d'un dispositif "sac plein" (rappelons que j'utilise un aspirateur à feuille qui peut recevoir un sac), mais que j'ai détourné en fixant un tuyau sur la sortie). Attention, une manoeuvre malhabile d'un petit clapet... transforme l'aspirateur en souffleur ! Ce peut être amusant mais salissant !

    Et la ouate de cellulose dans tout ça ? Les sacs (11.5 kg de masse pour chaque) sont remplis d'un bloc très friable, un sac permet de remplir environ 3 bacs (grand modèle - Ikéa - mais un grand carton irait aussi bien...) et un caisson complet (voir calculs... ci-dessous).

    Doublage intérieurIl vaut mieux être deux, un à l'aspirateur, l'autre qui contrôle que le tuyau ne se sauve pas... et tente de colmater les éventuelles fuites. Le secret est de ne travailler que sur des casissons presque fermés (laisser envrion 20 cm en haut). Fixer la plaque percée.

    Ma plaque magique et percée fait 30 cm * 70 cm.

    A chaque fois deux vis dans les membrures. Un rond dans le pare-vapeur est découpé après la fixation (provisoire) de la plaque. Après démontage, refermer le-dit rond.

    Doublage intérieurCi-contre le dispositif, à l'arrêt - il faudrait un troisième larron pour prendre la photo en action ; c'est faisable, mais c'est quand même assez salissant.

    Par contre la pression est forte en cours de remplissage, et si les lambris ne sont pas bien fixés, "ça pousse !!" et même assez fort.

    Je suis bricoleur, pas pro. Vous l'avez probablement déjà remarqué. Quand le "trop de pression" de l'aspirateur se déclenche, la densité de la ouate nous semble satisfaisante. Mais il y aura peut être un tassement... je me dis qu'une isolation moins performante en haut n'est pas trop grave, d'une part  la chaleur monte, d'autre part c'est surtout aux pieds que le froid est désagréable... et je pense mettre des petits placards en haut, sur les côtés.

    Doublage intérieurPour être précis, le caisson au milieu du cabinet de toilette sera traité autrement; Au-dessus de la fenêtre, il y aura une ventilation, donc le lambris est (pour l'intant) démontable. Sous la fenêtre, il faut découper proprement le lambris pour avoir un placard technique pour installer les raccordements d'eau. L'isolation sera faite (évidemment côté extérieur) par du polyurétane, ou quelques choses de performant, mais qui lase la place aux vannes et tuyaux (le caisson fait 12 cm d'épaisseur).

    Calculs...

    Un caisson complet (sans fenêtre) mesure 210 cm de haut, environ 70 cm de large et 12 cm d'épaisseur, donc 0.176 m3. Un sac entier (11 kg environ) y rentre. La densité est donc de 62 kg / m3. La densité conseillée sur les sacs de cellulose est de 45 Kg. Avec 12 cm d'épaisseur, c'est une isolation de qualité, la résistance thermique (R) est de 3.3 m²/KW.

    La vraie question est le tassement, mais d'une part cette roulotte ne roulera pas tellement, et surtout étant supérieur à la densité recommandée, je pense que ce sera confortable.

    Ce week-end, boulot intense pour finir les deux grands côtés.

    C'est quand même beaucoup plus rapide que le système laine de bois, et la ouate va partout, même si des fils électriques passent dans le caisson.

    Il faut maintenant d'une part consolider la fixation des lambris, d'autre part terminer les deux petites côtés.

    Pour la fixation des lambris, les deux extrémités sont très solides (il y a les tasseaux pour reprendre l'extrémité des lambris perpendiculaires). Je pense poser des baguettes un peu plus épaisses que prévues, verticalement, de chaque côté des fenêtres pour en même temps faire le joint. Simplement ces baguettes (je pense à du 4 * 1.5 cm) feront toute la hauteur. J'hésite sur la fixation, collées, ou au contraire vissées, avec des têtes de vis genre laiton dans des cuvettes, un peu décoratives ? A voir...


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